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LES PLUS BEAUX VILLAGE DE BRETAGNE...

Publié le 15/03/2011 à 13:07 par marinestla Tags : bretagne
LES PLUS BEAUX VILLAGE DE BRETAGNE...

Port-Louis

port louis

Les armoiries de Port-Louis se blasonnent ainsi :

D'azur à une ancre d'argent surmontée de trois fleurs de lys d'or rangées en chef.

Pays     France
Région     Bretagne
Département     Morbihan
Arrondissement     Lorient
Canton     Port-Louis (chef-lieu)
Code commune     56181
Code postal     56290
Population     3 071 hab. (2007)
Densité     2 870 hab./km2
Aire urbaine     184 853 hab. ()
Gentilé     Port-Louisien
Géographie
Coordonnées     47° 42? 26? Nord
3° 21? 07? Ouest / 47.7072222222, -3.35194444444
Altitudes     mini. 0 m — maxi. 14 m
Superficie     1,07 km2

 


ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PORT-LOUIS

Port-Louis fait référence à Louis XIII.

D'abord nommée Loc-Pezran (Loc Péran ou Locperan), la place forte devient en 1618 une ville royale sous le nom de Port-Louis en l'honneur de Louis XIII. Locperan est certainement un démembrement de la paroisse primitive de Plouhinec. Port-Louis est rebaptisé "Port-Liberté" du 24 octobre 1792 à 1814.

La ville, qui était déjà occupée à l'époque gallo-romaine, s'est développée à partir de la citadelle appelée Blavet édifiée dès 1590 par Cristobal de Rojas et qui occupe l'extrémité de l'isthme. La construction de cette citadelle est poursuivie par le duc de Brissac de 1616 à 1637 : ses fortifications ont été construites de 1649 à 1653.

Au Moyen Age, il est fait mention de deux villages : Loc-Pezran et Locmalo. Loc-Pezran est ravagé à l'époque de la Ligue et livré en 1590 aux Espagnols de Don Juan del Aguila. C'est l'espagnol Don Juan del Aguila (allié du duc de Mercoeur), qui fait bâtir le fort de l'Aigle.

Ancienne trève de la paroisse de Riantec, Louis XIII décide d'en faire une ville royale le 17 juillet 1618 et lui donne le nom de Port-Louis. En 1637, le Maréchal de la Meilleraye, devient gouverneur de Port-Louis et commence, dès 1649, la construction des remparts qui sont achevés en 1653.

Note 1 : Ancienne trève de Riantec, le Port-Louis s'élève sur une langue de terre située à l'embouchure du Blavet ; il limite au sud la rade de Lorient et en défend l'entrée. En 1891, sa superficie est de 70 hectares seulement, et sa population de 3431 habitants. Sur ce territoire si restreint et si bouleversé, il n'y a plus de trace de l'âge celtique ; quant à la période romaine, on a trouvé les vestiges d'un établissement et quelques poteries fines à Penrun-Locmalo, ainsi qu'une statuette de Lucine et quelques monnaies. Certains auteurs, comme A. de Valois, d'Anville, de la Monneraye, placent en ce lieu la station militaire appelée Blabia par la Notice des Dignités de l'Empire ; mais d'autres la placent à Blaye sur la Gironde. (Voir Ogée I. 493. Monneraye, Géog. p. 86). Quel que soit le sentiment qu'on adopte, il est bon de remarquer qu'il y avait ici, à l'embouchure du Blavet, une position maritime importante, qui commandait l'entrée d'une vaste rade, et qui n'était pas de nature à être négligée par les conquérants. Pendant le moyen âge, ce lieu n'attira point l'attention du pouvoir, et le port du Blavet ne servait guère qu'aux pêcheurs du voisinage. Près de ce port, on avait bâti une chapelle sous le vocable de saint Pierre, et le village groupé autour du lieu saint avait pris le nom de Loc-Péran. Un peu plus loin, un autre village, réuni auprès de la chapelle de Saint-Malo, avait pris pour la même raison le nom de Loc-Malo. En 1486, d'après Ogée, le duc de Bretagne François II voulut établir au Blavet un port de commerce et y construire une ville. Il envoya deux commissaires, Jean de Châlons, prince d'Orange, et Jean de Rieux, maréchal de Bretagne, pour examiner les lieux et lui en faire un rapport. Les deux délégués convoquèrent la noblesse des environs, les gens de mer et les marchands, et Loc-Péran put se croire à la veille d'une transformation. Mais les malheurs des dernières années de François II s'opposèrent à l'exécution du projet et le village resta ce qu'il était. Le port du Blavet, accessible aux gros navires, était une sorte de succursale de celui d'Hennebont, dont l'importance baissait à mesure que le tonnage des navires augmentait. Les principaux négociants et les armateurs d'Hennebont avaient à Blavet des commis ou correspondants, des comptoirs, des magasins, des dépôts de sardines et de sel. Des étrangers étaient venus s'y fixer ; c'étaient en général des Anglais et des Irlandais, que l'on désignait sans distinction sous le nom d'Irois. En 1553 fut reconstruite la chapelle de Saint-Pierre. Cet édifice qui vient d'être remplacé, était en grand et moyen appareil et de forme rectangulaire avec un bas côté au nord. Les portes étaient en anse de panier et les fenêtres en ogive ; les sablières et les entraits sculptés. Cette chapelle, entourée de son cimetière et pourvue d'un curé résidant, était le centre d'une trêve, où l'on faisait les baptêmes, les mariages et les sépultures ; ses registres remontent, presque sans lacunes, à l'année 1577. En 1573, les armateurs et les habitants d'Hennebont équipèrent à Blavet des navires de guerre, pour aider à reprendre Belle-Ile aux Anglais ; et cette circonstance montre bien l'importance maritime acquise par la localité. Y avait-il déjà quelques travaux de défense autour de Blavet ? — Il n'existe aucun renseignement positif pour résoudre cette question, mais il est à croire que ce n'était plus un lieu ouvert de toutes parts, et exposé sans défense aux entreprises des ennemis et aux coups de main des forbans. Ce qui est certain c'est que Blavet était fortifié dès 1589. Le 6 septembre de cette année, les Blavétins sollicités par Jérôme d'Aradon, seigneur de Quinipily et gouverneur d'Hennebont, promirent d'embrasser le parti de la Ligue, mais ils se ravisèrent bientôt et se donnèrent au roi. Dès lors la guerre commença entre les deux villes ; leurs garnisons ravagèrent le pays et se firent réciproquement des prisonniers pour leur extorquer des rançons : c'était la coutume du temps et un moyen de battre monnaie . Le gouverneur d'Hennebont ayant été contraint de livrer sa ville au prince de Dombes, le 2 mai 1590, résolut de s'en dédommager sur Blavet et poussa le duc de Mercœur à en faire le siège. Cette place que le duc tenait à occuper, fut assiégée par terre et par mer. Les assiégés se défendirent avec une rare intrépidité ; les femmes se montrèrent aussi courageuses que les hommes, « jetant pierres, boisages, eau chaude et toute sorte de matériaux qui accabloient les assaillants, dont ils se ressentoient incontinent après ». Il y en eut une qui abattit d'un coup de pique un commandant et le précipita dans le fossé, où il se noya. Malgré cette héroïque résistance, la place fut emportée d'assaut le 11 juin 1590. On ne peut exprimer jusqu'où fut poussée la rage des vainqueurs : tout fut passé au fil de l'épée ; quarante jeunes filles, réfugiées sur un navire et sur le point d'être atteintes, se prirent par la main et se précipitèrent ensemble dans la mer, préférant mille fois la mort aux outrages d'un vainqueur insolent. Quatre mois plus tard, les Espagnols arrivèrent en Bretagne et Mercœur leur offrit Blavet pour leur stationnement et l'établissement de leurs magasins. Le 28 octobre, leur flotte y débarqua le matériel de l'armée, et quelques semaines après D. Juan d'Aquila y établit ses troupes. Après avoir contribué à la reprise d'Hennebont le 22 décembre 1590, ces auxiliaires s'installèrent à Blavet en gens qui comptaient s'y maintenir. Aux anciennes fortifications ils en ajoutèrent de nouvelles, de telle sorte que cette place devint une des meilleures de Bretagne. Les Espagnols y demeurèrent pendant près de huit ans, pillant parfois les environs et faisant au loin quelques expéditions militaires. Mercoeur ayant fait sa soumission en 1598, et le traité de Vervins ayant mis fin à la guerre, la place de Blavet fut remise à la France ; les Espagnols exigèrent toutefois une somme de 200,000 écus pour prix des travaux de fortifications qu'ils avaient exécutés. Avec la paix, Blavet vit renaître son activité commerciale. Bientôt le gouvernement voulut améliorer sa défense. Dès 1614 les barons de Camors et de Kervéno s'y rendirent pour construire une citadelle sur la pointe la plus occidentale, en un lieu environné par la mer et entouré de rochers d'autant plus à craindre qu'ils sont couverts par les eaux. Charles de Cossé, comte de Brissac, maréchal et grand panetier de France, fut nommé gouverneur de Blavet le 8 juillet 1616 ; avec mission de continuer les travaux. Bientôt ce lieu fut appelé le Fort-Louis ou le Port-Louis, en l'honneur de Louis XIII, qui lui portait le plus vif intérêt. En 1618, il fut érigé en communauté de ville, par lettres patentes du roi, avec droit de députer aux Etats de la province, comme les autres bonnes villes de Bretagne. Ses armes étaient : d'azur, à l'ancre d'argent ; surmontée de 3 fleurs de lys d'or. M. de Cossé-Brissac mourut en 1621 et eut pour successeur François de Cossé, duc de Brissac, son fils, qui continua les travaux de la citadelle. Peu après, en 1625, Benjamin de Rohan, seigneur de Soubise, un des chefs des Huguenots et commandant d'une flotte de Rochelois, débarqua au Port-Louis et s'empara de la ville. Il attaqua sur-le-champ la citadelle, qui résista vigoureusement et qui donna aux renforts le temps d'arriver. Les Huguenots n'étant plus en force se rembarquèrent pendant la nuit après avoir profané les autels, commis mille désordres et mis le feu à la ville. Le duc de Brissac étant mort le 3 décembre 1651, le roi donna le gouvernement de Port-Louis au gendre du défunt, Charles de la Porte, duc de la Meilleraye, maréchal de France, à la charge de construire à ses frais les murailles de la ville. Les travaux commencèrent dès 1652. On travaillait encore à cette enceinte lorsque Armand-Charles de la Porte, duc de Mazarin et de la Meilleraye, succéda à son père, en 1655. C'est lui qui acheva la construction des murs. Comme indemnité des dépenses faites par lui et par son père, le roi lui donna et à sa postérité la perception des droits sur toutes les boissons qui se débitaient dans la ville : ce qui fut ratifié par les Etats. Le gouverneur ne s'en tint pas à l'enceinte murale seulement. En 1656, il établit au Port-Louis les Récollets, qui avaient été fondés dès 1446 dans l'île Sainte-Catherine. C'est grâce au même gouverneur que la Compagnie des Indes orientales choisit, en 1665, le Port-Louis pour son établissement principal, et obtint en 1666 la pointe de Faouëdic pour ses chantiers. Cette ville fut pendant quelque temps le centre du mouvement commercial de la compagnie des Indes et le séjour d'un grand nombre d'employés. Mais bientôt Lorient sortit de ses langes, prit un développement considérable et accapara le personnel et le matériel de la compagnie. Dès lors le Port-Louis passa au second rang, et perdit enfin son importance commerciale à la chute de la compagnie en 1769. Vers 1891, la pêche de la sardine est sa principale industrie. Il y a marché le samedi de chaque semaine, et foire six fois par an. La citadelle, construite à diverses reprises, est de forme irrégulière. A la veille de la Révolution il y avait quatre corps de caserne pour l'infanterie, une petite infirmerie et une chapelle. Cette place est en 1891 toujours occupée par une garnison : ses canons commandent l'entrée de la rade et croisent leurs feux avec ceux des forts de la côte de Ploemeur. Dès le commencement du XVIIème siècle, le petit village de Loc-Péran ou Blavet ayant acquis l'importance d'une ville par les travaux considérables de fortifications exécutés par le gouvernement, et par le grand nombre de fonctionnaires de la marine qui y résidaient, la chapelle de Saint-Pierre ne tarda pas à devenir insuffisante. Mais la vénération des fidèles pour cet antique sanctuaire, que les Souverains Pontifes avaient enrichi de nombreuses indulgences, ne permit pas d'y toucher pour le réédifier dans des proportions qui fussent en rapport avec les besoins du service religieux. Pour ces raisons, on résolut de construire un nouvel édifice sur un autre point de la cité. Alors, vers 1662, s'éleva l'église de Notre-Dame de l'Assomption. Le service curial y fut immédiatement transféré, et elle enleva à celle de Saint-Pierre son rang d'église tréviale. Par un privilège extrêmement rare, cette trêve eut bientôt son Général (sorte de conseil de fabrique), à l'instar des paroisses (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : La Compagnie des Indes Orientales avait obtenu, en 1664, le Port-Louis pour siége de l'armement de ses flottes, et deux années après elle établissait ses magasins et ses chantiers de constructions navales à l'embouchure du Scorff, sur la lande du Faouëdic, en la paroisse de Ploemeur. Port-Louis a joué un rôle important dans le combat de Richelieu contre les protestants : le port abrita la flotte royale destinée à attaquer La Rochelle.

PROVENANCE DE L'ARTICLE ICI

ange

Commentaires (1)

Domi le 15/03/2011
Coucou Marine,
Ciel couvert mais sans pluie aujourd'hui pour venir te souhaiter un bon mardi et te déposer quelques tendres léchouilles. Oh... Je connais bien! Pas loin de Lorient. J'y suis allée avec ma belle-maman, il y a... pffffff... bien des années déjà! Cela me fait penser qu'il faudrait bien qu'on y retourne avec les enfants maintenant qu'ils sont plus grands car c'est une visite des plus instructives! J'avais énormément apprécié à ce moment-là. Par contre, cette fois, j'y retourne par la route, car, à l'époque, nous avions pris le bateau-navette au départ de Lorient et j'ai été malade!
Slurrrrrrrrps de ton amie Domi

http://bullies.centerblog.net


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